Six mois après le 11 mars, le Japon en perdition ?

Par Jean-Marie Bouissou, directeur de recherche au CERI Sciences Po dans le Monde du 05.10.11 

« Au lendemain du tsunami du 11 mars dernier, la dignité et le courage des Japonais ont fait l’admiration de l’Occident. Puis est venu l’étonnement, devant l’accumulation de fautes qui a causé la catastrophe nucléaire de Fukushima…

« Comment est il possible, au pays d’Hiroshima, que le débat sur le nucléaire – dont 70 % des Japonais veulent sortir – soit en train d’être étouffé, alors que la situation reste critique à Fukushima ; que 110 000 personnes qui vivent dans un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale ont été chassées de chez elles, où elles ne reviendront certainement pas ; que 76 000 de plus pourraient l’être, et qu’à moins de 250 kilomètres de Tokyo, une région vaste comme six fois Paris intra muros est désormais inhabitable ?

Pour relever le Japon, « il faut pour cela des ressources qui semblent aujourd’hui en voie de disparition, et pas seulement au Japon : une vision à long terme, une forte cohésion nationale et la foi dans l’avenir »

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/10/05/six-mois-apres-le-11-mars-le-japon-en-perdition_1582373_3232.html#xtor=AL-32280258.

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