Dans le dernier scénario établi par l’association Négawatt, rendu public fin septembre, l’abandon du nucléaire passe inévitablement par une obligation de rénovation massive et lourde du parc des logements et des bâtiments tertiaires.
Pour se passer du nucléaire en 2050, l’association Négawatt n’envisage pas simplement une multiplication par 20 de la puissance du parc éolien installé ou par plus de 30 l’utilisation du Biogaz. Pour imaginer d’ici quatre décennies, un mix énergétique français sans uranium, ce alors que la population française devrait avoir augmenté de 7 millions, Négawatt envisage un scénario « réaliste » se basant sur une réduction de plus de 60 % de la consommation énergétique finale des bâtiments résidentiels et tertiaires.
Pour y arriver, l’association remarque qu’il est indispensable que la surface moyenne des nouveaux logements se stabilise, que l’habitat en petit collectif se développe, et que dans le tertiaire la croissance des surfaces se ralentisse sensiblement.