La baisse de la part du nucléaire devait être un marqueur fort de la politique énergétique du gouvernement. Elle est inscrite dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte, promulguée en août 2015, et François Hollande s’y était engagé, avant son élection. Mais la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui doit mettre en musique les objectifs de la loi de croissance verte, est repoussée de mois en mois. LE MONDE Par Sylvie Chayette
Dernier épisode en date : la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, vient d’annoncer que le décret créant cette PPE « sera mis en consultation formelle avant l’été », alors qu’il devait être présenté début mars. Dans un premier temps, elle a demandé au Conseil supérieur de l’énergie d’examiner, vendredi 15 avril, un « arrêté relatif à la programmation des capacités de production d’énergie renouvelable ». Texte qui fait l’impasse sur le nucléaire.
Au pied du mur, le gouvernement tergiverse, et laisse à ses successeurs le soin de trancher dans le vif, suscitant l’incompréhension et la défiance des associations environnementales, qui l’accusent de renoncer à une vraie transition énergétique.
Cyrille Cormier est chargé des questions énergétiques pour Greenpeace. Il explique les atermoiements du gouvernement quant à la baisse de la production nucléaire.
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