
Ces groupes d’actions estiment que les réacteurs Tihange 2 et Doel 3, dont les cuves présentent des micro-fissures, doivent être fermés immédiatement et non au plus tard en 2023 comme cela est prévu.
Photo: Les plaignants se disent inquiets des incidents à répétition touchant les centrales nucléaires belges. – © BRUNO FAHY – BELGA
Si la sortie totale du nucléaire en 2025 a encore été confirmée récemment par le gouvernement fédéral, les activistes n’en redoutent pas moins que la durée de vie de certaines centrales nucléaires soient tout de même prolongée au-delà.
Les plaignants se disent aussi inquiets des incidents à répétition touchant les centrales et estiment que la vie de millions de personnes est menacée par le manque de sécurité qui existe, selon eux, au niveau des centrales nucléaires belges.
D’autres plaintes à Bruxelles, Namur et Eupen
D’autres plaintes de ce type contre l’État belge et l’exploitant des centrales nucléaires ont également été déposées dans des commissariats de police à Bruxelles, Namur et Eupen par des membres de groupes anti-nucléaires belges, luxembourgeois et allemands (Aachener Aktionsbündnis gegen Atomenergie, Fin Du Nucléaire, Réveil Anti Nucléaire et Stop Tihange Deutschland).
« La police a fait sérieusement son travail. Les autorités ont très bien collaboré« , a déclaré Jos Gulikers, du groupe « Vereniging Stop Tihange Nederland. »