Les chutes de neige et leurs conséquences dans la Manche amènent les élus à s’interroger sur les risques qui pourraient peser sur les sites nucléaires en cas d’intempéries paralysantes. LQ FR3 BN avec AFP le 06/04/2013. Comme de bien entendu AREVA ressort « blanc comme neige » ( Voir Ouest France ci-dessous) de cet épisode qui montre une fois de plus la fragilité des sites nucléaires du Cotentin. En fin d’article un reportage photo sur les évènements du 11 au 15 février et deux vidéos donnent l’ampleur du sujet. En effet personne ne savait que des naufragés de la route se trouvaient bloqués dans la neige à deux pas du site d’AREVA La Hague. C’est vers ce site que l’Armée s’est dirigée en premier et avec succès. Comme l’indique un élu « il serait bon que le groupe de travail interCli (Areva, Andra et EDF Flamanville) poursuive son travail sur l’analyse de l’événement neigeux du 10 au 13 mars, et l’audition des intervenants, avant d’en tirer des recommandations pour tous les acteurs ».
Chiche ! On avait dit ça après l’étude du Pr Viel sur les leucémies de la Hague et on n’a rien fait. Alors on bouge? AJ 07/04/13

En raison des fortes chutes de neige et des forts vents qui avaient frappé le Cotentin durant la semaine du 11 mars, beaucoup de routes, dont des axes clés d’intervention en cas d’incident à la centrale nucléaire de sa commune, étaient restées plusieurs jours « impraticables », rappelle l’élu dans un communiqué publié en marge d’une commission locale d’information (CLI, qui réunit élus, industriels et écologistes) sur l’usine Areva de Beaumont-Hague, autre site nucléaire, situé à 23 km de Flamanville.

Coupés du monde
A l’heure où les élus manchois travaillent à tirer des leçons de Fukushima, plusieurs membres de cette CLI se sont montrés préoccupés par la neige. Durant la semaine du 11 mars, de nombreux foyers manchois s’étaient ainsi retrouvés coupés du monde, ont-ils souligné.
« C’est inadmissible, je me suis retrouvée sans téléphone, ni électricité. Même la radio ne captait pas. Durant deux jours, je n’ai pu joindre ni gendarmerie ni préfecture. Il aurait pu se produire n’importe quoi« , a déclaré vendredi à l’AFP Odile Thominet, maire UMP de Surtainville, située à 11 km de Flamanville et 28 km de Beaumont-Hague.
En outre, sur le site même d’Areva, « il y a eu des salles de repli difficile, voire impossible d’accès » pour les salariés, s’est de son côté inquiété Yann Perotte, délégué syndical FO.
Impossible de mobiliser le personnel, selon l’ASN
A Flamanville, la centrale exploitée par EDF avait déclaré un incident de niveau 0 à la suite de l’épisode neigeux, car, en cas de problème, « elle n’aurait probablement pas été en mesure de gréer (mobiliser, ndlr) le personnel dont elle aurait eu besoin dans les temps imposés« , selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), une partie du personnel habitant à plusieurs kilomètres.
Durant cet épisode, le département a été recouvert de 80 cm de neige en moyenne avec des congères de plusieurs mètres de haut.
Voir aussi :
Intempéries : Areva blanc comme neige Ouest France 6 avril 2013

Retour en images sur l’évènement:
Deux vidéos
Ces équipements nécessitent un approvisionnement sûr en électricité et des moyens humains permanents. On peut comprendre les interrogations des salariés d’AREVA dans la vidéo ci dessous (accessible par un lien sur youtube)