Les ministres ont reçu de Matignon leur feuille de route respective fixant les priorités de chacun en matière écologique. La ministre de l’Écologie, Delphine Batho (photo) est chargée d’en assurer la cohérence d’ensemble. Acteurs publics Le 28/01/2013
Développer l’agriculture biologique, l’éducation à la biodiversité dans les écoles ou les espaces protégés en outre-mer… Les ministres ont reçu leur “lettre de cadrage écologique”, fixant leurs priorités environnementales de l’année [cliquez ici pour les consulter].
Ces lettres, adressées par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, déclinent pour chacun des ministres l’ensemble des actions évoquées dans la feuille de route écologique publiée à l’issue de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre derniers.
Le 4 décembre, un séminaire gouvernemental s’était tenu pour évoquer la déclinaison de cette feuille de route pour chacun des ministères. Au ministre de l’Agriculture, par exemple, il est demandé d’“établir, d’ici mi-2013, un programme national en faveur du développement de l’agriculture biologique afin d’atteindre l’objectif de « doublement des surfaces » en bio d’ici 2017”. Réduire l’usage des pesticides est aussi au programme. Dans le domaine de l’éducation, la lettre de cadrage demande d’“engager (…) un plan de sensibilisation et d’information sur la biodiversité tout au long de l’enseignement scolaire”.
Conférences annuelles
Le ministre de la Défense devra, pour sa part, travailler à “préserver la biodiversité terrestre sur les terrains mis à la disposition du ministère”, mais aussi “limiter les impacts environnementaux des matériels et équipements militaires sur l’ensemble de leur cycle de vie”. Le ministre de l’Outre-mer est, entre autres, invité à “compléter le réseau des espaces protégés”. Quant à la ministre de l’Écologie, elle est chargée, sous l’autorité du Premier ministre, de piloter la politique de transition écologique et de “veiller à la mise en œuvre de l’ensemble de la feuille de route pour la transition écologique”.
Selon Matignon, il s’agit d’un “processus de long terme”. “Les conférences environnementales annuelles permettront de faire évoluer le contenu de la feuille de route du gouvernement” et “les lettres de cadrage, également annuelles, en assureront la mise en œuvre”, précisent les services du Premier ministre.