Les Enfants de Tchernobyl cherchent des familles d’accueil dans l'est de la France

leucemiesL’association Les Enfants de Tchernobyl recherche des familles d’accueil pour 60 enfants ukrainiens et russes invités pour la première fois en France durant trois semaines en juillet et août 2013. L’Alsace 04/01/2013

« Près de 27 ans après l’explosion du réacteur de Tchernobyl, la catastrophe se poursuit », répète l’association humanitaire alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl », apportant les preuves de la contamination des populations vivant dans de vastes zones d’Ukraine, de Russie et du Bélarus touchées par le nuage radioactif de l’explosion du 26 avril 1986.

À Novozybkov, en Russie, une famille touchée par la contamination : la fille aînée a pu bénéficier d’un séjour en Alsace l’an dernier. Archives Thierry Gachon

Des centaines de milliers de personnes sont contraintes de vivre dans un environnement radioactif. Parce que leur alimentation est contaminée, les radioéléments – tout particulièrement le césium 137 – s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants. Les principaux responsables sont les produits de la cueillette (baies, champignons…), de la chasse et de la pêche qui constituent une partie notable de leur régime alimentaire quotidien.

« L’irradiation permanente de leurs cellules, en particulier celles du cœur, de la thyroïde et du cerveau, provoque d’innombrables lésions qui sont à l’origine de pathologies très graves, liées notamment à l’atteinte des défenses immunitaires et des organes vitaux. Les examens et travaux du professeur Youri Bandajevsky ont démontré une corrélation entre le taux de césium 137 accumulé dans l’organisme des enfants et les anomalies révélées par leurs électrocardiogrammes », rappelle Thierry Meyer, président de l’association.

Le césium 137 n’existe pas à l’état naturel. Celui que mettent en évidence les analyses ne peut provenir que des activités humaines : installations nucléaires, essais atmosphériques, pollutions et catastrophes nucléaires.

Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leurs organismes et donc de réduire les risques sanitaires. Pour cette raison, l’association française « Les Enfants de Tchernobyl », comme d’autres associations occidentales, invite chaque année des enfants qui continuent d’habiter sur des territoires contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl à séjourner en été dans notre pays.

Trois semaines pour réduire de 30 %

Durant leurs vacances françaises en 2012, les enfants ukrainiens et russes invités par cette association alsacienne « ont réduit leur charge corporelle en césium radioactif de manière très importante, de 30 % en moyenne, uniquement par une alimentation ‘‘propre’’. Ces résultats sont remarquables et prouvent l’intérêt de ces projets. »

L’association humanitaire lance un appel aux familles d’accueil bénévoles de six départements de l’Est de la France (25, 67, 68, 70, 88 et 90). Elle organise en juillet et août prochains l’accueil en France, pour des séjours de trois semaines, d’enfants ukrainiens et russes originaires de ces régions. Ils sont issus de milieux défavorisés et sont sélectionnés par les soins de l’association en ce sens.

CONTACTER Marie-Christine Klein, tél. 03.69.07.31.39, ou 06.82.09.54.89.

 

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