Dans un courrier du 5 mars rendu public vendredi, le président de la République, François Hollande, souligne le caractère « indispensable » de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes Ouest France 15 mars 2013
Courrier sur commande ou courrier qui arrive à point, c’est le Roi François qui vole au secours des barons plutôt à la peine avec un projet inutile et imposé. Cette lettre pourrait ressembler à un passage en force inacceptable dans le cadre des institutions républicaines. Mais le Roi François sait pertinemment que ce projet est en infraction avec les directives Européenne et la loi sur l’eau; il peut donc peut être suspendu à tout moment. Cette lettre ressemble donc à la « cigarette du condamné » pour les barons de l’Ayraultport.
« Cet équipement est indispensable afin de répondre à la très forte augmentation du trafic aérien de la métropole nantaise et je sais l’importance de sa réalisation pour accompagner et permettre la croissance économique du grand Ouest. » Le propos est de François Hollande, dans une lettre du 5 mars adressée à Philippe Grosvalet, président du conseil général de Loire-Atlantique.
« Pour autant, le gouvernement, explique le président de la République, entend fonder son action sur l’écoute, la discussion et la concertation. » François Hollande justifie la mise en place de la commission du dialogue, qui « rendra compte au Premier ministre de ses échanges et formulera, le cas échéant, les propositions qu’elle jugera utiles ».
Les Verts reçus par la commission du dialogue
Ce courrier a été rendu public au moment même où la commission du dialogue assurait son dernier rendez-vous en recevant, à Paris, les quatre députés européens écologistes Sandrine Belier, José Bové, Yannick Jadot et Nicole Kiil-Nielsen. Auparavant, le quatuor avait transmis au président de la commission, Claude Chéreau, les pétitions des associations d’opposants et d’une coalition d’associations de protection de la nature.