En ouvrant Urêka, parc d’attraction à la gloire de l’uranium, Areva cherche-t-elle à éviter tout débat de fond sur le choix du nucléaire et ses conséquences pour les populations ? Partout où le groupe français développe ses activités minières, du Limousin au Grand Nord canadien en passant par le Niger et le désert de Gobi, on retrouve pourtant les mêmes questions et les mêmes inquiétudes sanitaires et environnementales. Pour les Amis de la Terre, en « réécrivant en vert l’histoire de l’uranium », Areva cherche surtout à se dédouaner à bon compte de ses responsabilités présentes et futures. Ce qui lui vaut une nomination au prix Pinocchio 2013. Observatoire des mltinationales. PAR OLIVIER PETITJEAN
Nov 09 2013