Greenpeace poursuit son enquête sur l’osmose entre les différents pouvoirs en France à propos du nucléaire. Dans ce dernier volet publié en priorité sur Reporterre, Greenpeace cible les syndicats, et notamment la CGT, pour son alliance avec le Medef sur cette question. Les revenus tirés du Comité d’entreprise d’EDF expliquent-ils cet accord contre nature ? Greenpeace jeudi 12 septembre 2013
Pourquoi cette protection parfois jusqu’au-boutiste du secteur nucléaire ? Elle signifie que l’enjeu pour les syndicats est double. Il s’agit de maintenir l’emploi d’une filière existante et la défense d’une vision du service public, certes. Mais aussi (surtout ?) d’une filière essentielle dans le fonctionnement des centrales syndicales et dans le maintien de leur influence sur les questions sociales.
La fédération CGT-Mines-énergie est l’exemple type de la fédération syndicale qui, d’une part, participe activement au lobby pro-nucléaire auprès du gouvernement, agitant les peurs de pertes d’emploi ou de déstabilisation du système énergétique, et d’autre part , est conditionnée (sur le nombre d’adhérents et l’origine de ses financements) à l’existence des grands groupes du nucléaire.