Tepco a pour la première fois descendu une sonde de prélèvement directement sous le bâtiment-turbine de l’ex-unité n°. 2 de Fukushima-Daiichi ; il semble – et c’est une vraie mauvaise nouvelle – que plus l’échantillon d’eau est prélevé profondément, plus l’eau contient de la radioactivité. Il est donc probable que soit l’ex-combustible a gravement contaminé les nappes aquifères par le support des colossales injections d’eau effectuées par l’opérateur [1], soit que le combustible a lui-même creusé son chemin en profondeur sous les installations éventrées pour s’installer au sein des nappes phréatiques. Pollution radioactive directe ou indirecte des aquifères, le résultat est le même : 13m sous l’unité n°. 2, l’activité atteint quasiment 1 GBq/l pour le seul radiocésium mais également plus de 500 MBq/l de radioémetteurs Bêta [2]. Gen 4 Par Trifou , vendredi 2 août 2013.