Fuite de Tritrium au Bugey

Le 15 octobre 2012, la centrale nucléaire du Bugey déclarait à l’Autorité de sûreté nucléaire, la présence de tritium en quantité supérieure à 100  becquerels par litre dans les eaux souterraines du site… Stop Bugey  22 01 2013

Le 15 octobre 2012, suite à des prélèvements périodiques effectués dans des puits, la centrale nucléaire du Bugey déclarait à l’ASN, Autorité de sûreté nucléaire, la présence de tritium en quantité supérieure à 100  becquerels par litre (Bq/l) dans les eaux souterraines du site, alors que le taux habituel est de 8.

Deux mois plus tard, exactement le 12 décembre, l’origine de cette fuite est identifiée : un circuit enterré dans un caniveau permettant de transférer des effluents radioactifs entre différents bâtiments.

« Mais depuis le 19 octobre, l’inétanchéité identifiée n’est plus source de transfert de tritium vers les eaux souterraines car nous avons vidé à cette date l’ensemble des canalisations pouvant être potentiellement défaillantes », assure EDF. La portion de circuit incriminée, situé entre les deux unités de production 2 et 3 et le Rhône, a été utilisée exceptionnellement entre juin et septembre 2012, du fait de l’indisponibilité d’un matériel. Depuis, on détecte toujours la présence de cette matière radioactive dans les eaux souterraines du secteur.

Mais EDF se veut rassurant : « cette présence de tritium, désormais stabilisée, ne présente pas d’impact significatif pour l’environnement, elle n’a pas d’impact sanitaire. Par ailleurs, l’eau de cette nappe phréatique ne fait l’objet d’aucun usage direct, ni pour l’eau potable, ni pour les besoins agricoles ».

Ce qui n’est pas de l’avis de Sortir du nucléaire. « Ils appellent cela une inétanchéité alors qu’il s’agit ni plus ni moins d’une fuite radioactive dont les radioéléments se sont retrouvés dans le sous-sol, et notamment entre l’écran soi-disant imperméable que forme les palplanches et le fleuve Rhône ! Les taux relevés entre la déclaration du 15 octobre 2012 auprès de l’ASN et aujourd’hui n’ont cessé d’augmenter, atteignant des taux inquiétants. De deux choses l’une : soit la première fuite était bien plus importante qu’annoncée, soit une seconde fuite est intervenue depuis le 15 octobre », commentait hier Alain Cuny, membre du conseil d’administratif du collectif. « Les populations doivent savoir que la plaine de l’Ain alimente en eau les communes riveraines de la centrale mais également Lyon ! »

22 janvier 2013 – Le Dauphiné

Lire l’article plus complet de l’édition papier

Article Dauphiné-fuite-tritium-edf-bugey-stvulbas.jpg

Les suites de la fuite de tritium à Bugey le communiqué EDF de lundi 21, tout va bien, au pire le Rhône dilue…

http://energie.edf.com/fichiers/fckeditor/Commun/En_Direct_Centrales/Nucleaire/Centrales/Bugey/Evenements/documents/note_info_tritium_210113.pdf

Voila pourquoi il est urgent de fermer Bugey ! Prévu pour 20 ans, cette centrale nucléaire peut selon les scénarios envisagés par l’UMP, le PC et EDF aller jusqu’a 40 ans !!

Plus les centrales nucléaires vieillissent, plus elles sont dangereuses

Source :

http://www.stop-bugey.org/centrale-nucleaire-bugey/centrale-bugey/fuite-de-tritrium-au-bugey/

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.