Mercredi 16 octobre, sur le chantier de l’EPR de Flamanville, des essais de ports de charges depuis le pont polaire du bâtiment réacteur ont été perturbés par un incident. Alors qu’une charge était suspendue dans le vide, une pièce métallique de 4 kg, issue du moteur du chariot du pont polaire, s’est désolidarisée avant de tomber dans le vide et d’atterrir sur le sol, une vingtaine de mètres en contrebas. L’incident n’a pas fait de blessés. Publié le 16-10-2013 mise a jour le 21 nov 2013, 17 et 18 décembre 2013.
Quand ça veut pas ça veut pas! Après le béton mité, le couvercle de la cuve à refaire, l’affaire des consoles du pont polaire, la vanne montée à l’envers, les morts sur le chantier, c’est au tour des pièces de cette machine indispensable au bon fonctionnement du réacteur de faire des siennes. Le Canard indique que des rustines vont être rapportées au dôme métallique du joujou à 9 milliards. Ce 17 décembre on apprend que l’ASN et le Ministère du travail se fâchent contre EDF!
Le 18 décembre, Médiapart nous apprend qu’ EDF était alerté du risque matériel depuis le début 2013 . On apprend également que ce type de pont polaire équipe 54 réacteurs nucléaires en France et que l’ASN demande des évaluations.
EDF serait il notre TEPCO national?
Photo EDF – Alexis Morin
L’incident du 16 octobre a eu lieu dans le bâtiment réacteur sur le pont polaire (en jaune).
Les essais suspendus
Aucun ouvrier ne se trouvait dans le bâtiment au moment de l’incident. Une opération pour évacuer la charge, restée en suspension, sera organisée jeudi 17 octobre. D’ici là, tous les essais au sein du bâtiment réacteur sont suspendus. Impossible pour le moment de déterminer si l’incident occasionnera du retard sur le chantier.
Le pont polaire est un élément qui permet la manutention de charges lourdes, au-dessus du réacteur nucléaire. EDF n’indique pas encore où la pièce métallique serait tombée si l’EPR avait été en état de fonctionnement.
16 décembre 2013
L’autorité de sûreté nucléaire a découvert de graves dysfonctionnements sur une machine au sein du bâtiment du futur réacteur nucléaire. Sommée de réagir, EDF a fait la sourde oreille. Jusqu’à ce que le ministère du travail lui ordonne d’agir en toute urgence le 13 décembre, selon des documents publiés par Mediapart. 16 DÉCEMBRE 2013 |PAR PASCALE PASCARIELLO
Voir ci joint le document complet: article_mediapart_epr
18 décembre: Médiapart
EDF était alerté du risque matériel depuis le début 2013
PAR PASCALE PASCARIELLO
L’autorité de sûreté nucléaire confirme nos informations : la construction du réacteur nucléaire de Flamanville est à l’arrêt pour cause de matériel défaillant. Mais il y a pire : selon un rapport de l’ASN, ce matériel est utilisé dans d’autres centrales. Au mépris de la sécurité des salariés. Et en dépit d’une alerte lancée début 2013, selon un autre rapport que Mediapart s’est procuré.
Voir aussi:
Communiqué du CRILAN: la vitrine commerciale de l’EPR continue de se fissurer
1 Commentaire
Une pièce d accouplement,mais de qui se moque t’on en France…c est apco une société suisse qui a conçu et fabriquer ce pont…pourquoi edf n’a pas choisi eiffage construction métallique…entreprise française!en plus eiffage à fait le pont de l épr de Finlande et ceux de taishan…et ça fonctionne!inutile de prendre des été étrangère alors que la France un savoir faire reconnu…