Thierry Gadault et Hugues Demeude s’appuient notamment sur des déclarations du président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) : « En cas de séisme fort on pourrait aller vers une situation, avec quatre réacteurs simultanés en fusion, qui ressemble potentiellement à un accident de type Fukushima (Japon) », leur aurait-il avoué.
Un réacteur à six mètres en dessous d’un plan d’eau
« La centrale est en contrebas du canal, à 6 m en dessous du plan d’eau », rappellent Thierry Gadault et Hugues Demeude. Elle serait ainsi vulnérable au risque sismique, ce que ne semble pas ignorer EDF.
Fin septembre, l’opérateur a mis provisoirement à l’arrêt les quatre réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin, occasionnant un manque à gagner de 200 millions d’euros pour la firme française.
Cette opération, qui a duré deux mois, a lieu « le temps de renforcer une courte portion de la digue située au nord de la centrale, en bordure du canal de Donzère-Mondragon ».