Un troisième réacteur nucléaire a été arrêté en Belgique en raison d’une fuite d’huile, a annoncé jeudi 13 août le groupe belge Electrabel (GDF Suez), qui gère les sept réacteurs du royaume. Il ne sera pas disponible avant la fin de l’année. Le Monde.fr avec AFP
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Le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire de Doel, près d’Anvers, a été arrêté le 5 août. Le groupe a apporté des précisions dans un communiqué :
« Les premiers résultats disponibles indiquent des dégâts importants au niveau de la turbine de haute pression. Sur la base de cette analyse partielle, il apparaît que l’unité Doel 4 ne sera certainement pas disponible avant le 31 décembre 2014. »
Deux autres réacteurs, le numéro 3 de la centrale de Doel et le numéro 2 de la centrale de Tihange, près de Liège, sont arrêtés depuis le 25 mars. Ils avaient déjà été stoppés pendant un an, de juin 2012 à juin 2013, après la découverte de milliers de microfissures dans leurs cuves. Leur redémarrage n’est pas prévu avant l’automne.
INQUIÉTUDES POUR CET HIVER
La Belgique a perdu à ce jour 3 000 mégawatts, sur une capacité totale de 5 700 mégawatts de ses deux centrales. Le gouvernement ne sait pas sur quelle capacité il pourra compter à l’entrée dans l’hiver. Le nucléaire fournit 55 % de l’électricité consommée en Belgique.
La Belgique a programmé une sortie progressive du nucléaire avec une mise à l’arrêt définitive de ses sept réacteurs entre 2015 et 2025, au moment où ils auront 40 ans. Ce plan a dû être aménagé car les réacteurs les plus récents ont été les premiers à montrer des signes de défaillance, obligeant à prolonger la durée de vie des plus anciens.
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