Bridget Kyoto ou comment parler d'écologie et …être entendu

La minute nécessaire de Bridget Kyoto ». « L’écologie, on n’en veut pas, c’est trop an-xio-gène. Les annonceurs veulent du po-si-tif. Quant au public, il veut du fun. Alors laissez-le consommer tranquille, il a déjà bien assez de problèmes comme ça. La réalité écologique, les espèces, la pollution, le réchauffement, tous vos trucs, là, ça l’ennuie. Ça l’indispose, même ».

Laure Noualhat vous explique le sens de sa démarche : « J’écris des papiers depuis dix ans sur le sujet, j’ai collaboré à plusieurs émissions télévisées d’écologie et j’en ai proposé d’autres dans l’espoir saugrenu de toucher le plus grand nombre. A la télé, on m’a répondu : « L’écologie, on n’en veut pas, c’est trop an-xio-gène. Les annonceurs veulent du po-si-tif. Quant au public, il veut du fun. Alors laissez-le consommer tranquille, il a déjà bien assez de problèmes comme ça. La réalité écologique, les espèces, la pollution, le réchauffement, tous vos trucs, là, ça l’ennuie. Ça l’indispose, même ».

Elle poursuit : « Alors, un jour, je me suis dit que, puisque le journalisme ne suffisait pas, je passerai par la dérision. J’ai inventé Bridget Kyoto et tourné ses premières vidéos. Bridget est comme nous, désespérée par le crasse aveuglement de notre « civilisation » mais elle est trop sérieuse pour ne pas en rire. D’elle-même et du reste. Pour ne pas pleurer. Elle cultive la vie, l’autodérision, l’absurde et se moque de tout, y compris de l’écologie et de ceux qui la font …

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