Un apiculteur dont les abeilles butinent sur la zone d’aménagement différé de Notre-Dame-des-Landes, est assigné par la société AGO-Vinci. | Reuters. Ouest France 22 nov 2013
Il comparaîtra mardi 26 novembre à 10 h devant le tribunal de Saint-Nazaire.
À l’origine, il louait son rucher au conseil général pour une vingtaine de ruches ce qui correspond à une vingtaine de parcelles.
« En avril 2012 le conseil général l’a informé que ces parcelles appartenaient désormais à Aéroports du Grand Ouest. L’apiculteur s’est donc acquitté du fermage début 2013 à AGO. Somme par ailleurs encaissée par l’entreprise. Pour autant, AGO a demandé à mettre fin au contrat de fermage. Face au refus de l’apiculteur, celui-ci est convoqué au tribunal pour, entre autre, violation de propriété et occupation illégale de la parcelle. La peine proposée correspond à une astreinte de 100 € par jour de retard et 1 500 € de préjudice », raconte Europe Ecologie les Verts, qui apporte son soutien à l’apiculteur.
L’organisation exprime son « indignation » face à la « sévérité » et « l’attitude procédurière d’AGO censé construire un aéroport écologique ».
Un appel à mobilisation a été lancé par un collectif d’organisations agricoles (Copain 44) et par la fédération nationale des apiculteurs professionnels.
http://www.ouest-france.fr/notre-dame-des-landes-un-apiculteur-assigne-par-ago-vinci-1731830