Arte samedi 11 mai à 12h40: Fûts de matières irradiées immergés en mer; Arctique, cimetière atomique

Immerger des fûts de matières irradiées en pleine mer semble scandaleux, mais cette technique a été considérée comme une forme de stockage scientifiquement justifiée : la radioactivité des déchets déposés à plus de 4 500 mètres de profondeur était censée s’éliminer par dilution. Près des côtes d’Europe reposent ainsi plus de 100 000 tonnes de déchets radioactifs oubliés. Rediffusion suite à celle du 23 avril
Le reportage de l’équipe de SWR sera diffusé en France le mardi 23 avril à 20h50 et le 11 mai à 12h 40 sur la chaine ARTE. Voici le pitch de l’émission :

Il est désormais admis qu’elle ne fait que se répandre de manière incontrôlée. Dans quel état sont aujourd’hui ces barils, dont même les autorités ne connaissent pas la localisation exacte ? Thomas Reutter et Manfred Ladwig partent à la recherche de ces déchets engloutis, guidés par un ancien militant écologiste qui, à l’époque, a tenté de barrer la route en Zodiac aux bateaux chargés de fûts. Ils rencontrent des responsables politiques, des membres de Greenpeace et des scientifiques, à qui ils soumettent les échantillons prélevés. Ils mettent ainsi au jour un phénomène nié ou dissimulé, dont les conséquences nous échappent largement. Une problématique d’autant plus actuelle qu’alors même que le stockage en mer est interdit depuis 1993, il est toujours légal d’y rejeter des eaux contenant des radionucléides.

© SWR

http://www.arte.tv/guide/fr/046923-000/oceans-poubelles

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Voir aussi: L’héritage nucléaire : des fûts de déchets radioactifs à quelques kilomètres de La Hague

ARCTIQUE, CIMETIÈRE ATOMIQUE

Au fond de l’Arctique, des épaves coulées ou abandonnées par la marine russe menacent aujourd’hui de libérer de fortes doses de radioactivité. Pourtant, l’omerta est de mise.

© SWR

 

Des milliers de caissons métalliques, dix-neuf navires chargés de déchets radioactifs, quatorze réacteurs, et, surtout, trois sous-marins nucléaires… : tous reposent au fond de l’océan Arctique – première zone de pêche au cabillaud du globe. Les parties métalliques rouillent, l’eau salée ronge le béton et des particules radioactives s’échappent des épaves. Pourtant, l’omerta est de mise. Pour avoir dénoncé l’état déplorable de la flotte russe et le risque d’accident nucléaire, un ingénieur et inspecteur de sous-marins a été emprisonné ; un autre militaire n’accepte de témoigner qu’anonymement. Un rapport remis en 2011 au Kremlin par le ministère russe de l’Environnement appelait à couler des sarcophages de béton autour de deux des trois sous-marins d’ici 2014 au plus tard – mais la recommandation est restée à ce jour lettre morte.

1 Commentaire

  1. voilà des vrais sujets qui méritent des manifs!!

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