Arnie Gundersen est ingénieur nucléaire, Ingénieur en Chef de Fairewinds, une société fondée par sa femme Maggie Gundersen, qui propose recherches, analyses et services parajuridiques sur les problématiques de l’environnement et de l’énergie. Un document de KNA BLOG du 05 Ma1 2013 à partir d’une Vidéo réalisée à l’occasion du symposium « The Medical and Ecological Consequences of the Fukushima Nuclear Accident » (Conséquences médicales et environnementales de l’accident nucléaire de Fukushima) organisé par la fondation Helen Caldicott les 11 & 12 Mars 2013 à New York.
En tant qu’ingénieur indépendant expert en sécurité nucléaire, avec de nombreuses années d’expérience en ingénierie et management dans l’industrie nucléaire, Arnie est maintenant devenu « whistleblower », lanceur d’alertes, et fournit son témoignage sur le fonctionnement du nucléaire, la fiabilité et la sécurité des installations, et les problèmes liés à la radioactivité à NRC [Commission de Régulation du Nucléaire], aux législatures du Congrès et de l’État, aux organismes et fonctionnaires gouvernementaux aux États-Unis, au Canada ainsi qu’à l’étranger. Il a ainsi été l’un des experts de l’enquête officielle suite à l’accident de Three Mile Island.
Arnie Gundersen a été un chef de file au niveau mondial quant à l’impact de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Il détaille ici ce que l’on savait de longue date, depuis plus de 40 ans et les débuts de l’essor de l’industrie nucléaire aux États Unis sur la dangerosité du modèle de réacteur BWR Mark 1 de General Electric, et ce que montrait un siècle d’histoire du Japon à propos de la puissance dévastatrice des tsunamis.
Tout cela rendait une catastrophe comme celle de Fukushima éminemment prévisible. Mais dans les années 60 le gouvernement Américain s’est montré incapable de résister au chantage de GE et d’éliminer ce modèle de réacteur défectueux, de peur de mettre en danger l’avenir de l’énergie nucléaire. Par lâcheté, soif de puissance et appât du gain, il a été choisi d’ignorer le danger et d’éviter des ennuis dans l’immédiat, ne faisant que reculer la survenue d’un désastre plus que probable. Un vingtaine de réacteurs identiques à ceux de Fukushima Daiichi sont toujours en exploitation de nos jours aux États Unis, et le lobby pro-nucléaire fait tout ce qu’il peut pour en prolonger l’existence et éviter d’y dépenser de l’argent pour satisfaire aux nouvelles « normes de sécurité » issues des enseignements de Fukushima.
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Vidéo réalisée à l’occasion du symposium « The Medical and Ecological Consequences of the Fukushima Nuclear Accident« (Conséquences médicales et environnementales de l’accident nucléaire de Fukushima) organisé par la fondation Helen Caldicott les 11 & 12 Mars 2013 à New York.
Sources et crédits :
http://kna-blog.blogspot.fr/2013/05/fukushima-que-savaient-ils-et-quand.html
Vidéo Fairewinds originale
Transcription & traductions par les traducteurs bénévoles des Veilleurs de Fukushima et les good guys de Afaz.at,
Merci à Mali Lightfoot de la Fondation Caldicott, et à l’équipe de Fairewinds