Japon:Une chef de parti pour les antinucléaires

インターネット知事室On la surnomme déjà l’ « Angela Merkel du Japon ». Yukiko Kada n’a pas le pouvoir de la chancelière, qui a décidé de sortir l’Allemagne du nucléaire, mais est déterminée à faire changer la politique énergétique de son pays. Gouverneure du département de Shiga (Honshu), elle vient de créer, en vue des élections législatives anticipées du 16 décembre, le Parti du Japon de l’avenir, favorable au démantèlement des centrales d’ici à 2022. Le Monde le magazine du Monde Par Philippe Pons 
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 Issu  d’une fusion avec le parti d’Ichiro Ozawa, dissident du Parti démocrate au pouvoir, le Parti du Japon de l’avenir a été rejoint par trois autres formations, dont celle des Verts, créée en juillet mais qui n’a guère réussi à percer.« Une politique nucléaire fondée uniquement sur des considérations économiques est une atteinte à la dignité du pays et inadmissible d’un point de vue éthique », estime Yukiko Kada. Agée de 62 ans, universitaire spécialiste des questions environnementales, elle est la cinquième femme à être devenue gouverneure au Japon.

Elue en 2006, elle a été facilement reconduite quatre ans plus tard en réduisant les dépenses du budget local et avec un slogan simple (« Non à la gabegie »).Le déclencheur de son nouveau combat ? La sauvegarde du lac Biwa, le plus grand du Japon. Symbole historique en raison de sa proximité avec Kyoto, l’ancienne capitale impériale, il est situé à une vingtaine de kilomètres de la baie de Wakasa, sur la mer du Japon. En cas d’accident, le lac se trouverait sous le vent des radiations émanant de cette zone très sismique où se concentrent les centrales nucléaires.

LE PARTI DU JAPON DE L’AVENIR offre un relais politique au mouvement antinucléaire jusque-là peu politisé. La mauvaise gestion par l’Etat de la catastrophe de Fukushima, les mensonges auxquels a donné lieu la collusion entre les opérateurs des centrales et les administrations chargées de les surveiller ont été perçus comme un signe supplémentaire de dysfonctionnement du système au pouvoir. Une pétition lancée par le groupe « Au revoir au nucléaire » a récolté plus de 8 millions de signatures, dont celle du Prix Nobel de littérature, Kenzaburo Oe.

Familles avec enfants, moines bouddhistes, handicapés, salariés et précaires : depuis cet été, chaque vendredi soir, des dizaines de milliers de personnes manifestent devant la résidence du premier ministre, à Tokyo. D’autres rassemblements ont lieu en province, organisés grâce aux réseaux sociaux. Parmi les protestataires, beaucoup de femmes, qui sont l’une des forces vives du mouvement antinucléaire. A l’image de Yukiko Kada.

Philippe Pons

Photo: Des manifestants portent une banderole « Au revoir au nucléaire », lors d’une marche devant l’Assemblée nationale, le 11 novembre dernier, à Tokyo. – PHOTO: : FRANCK ROBICHON/EPA/MAXPPP | EPA/MAXPPP / FRANCK ROBICHON

Contexte: Les  seuls deux partis classés a gauche selon les conventions françaises de classification en fonction de la place occupée  de l hémicycle de l assemblée nationale ,serait:

  • le parti communiste de Monsieur Kazuo Shi  et
  • le parti social démocrate dont madame Fukushima  est dirigeante

Le Parti social démocrate et le parti communiste ne sont crédites  que de petits scores mais ayant des bases militantes très importantes car très présents dans  les questions qui agitent  la société japonaise et dans le monde syndicale  Mizuho ‘ Fukushima a été élue en décembre 2011  parmi les cent grands penseurs  dans le magazine foreign policy suite a ses propositions contre l énergie nucléaire.

Mme Mizuho Fukushima

 

 

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