Information EXCLUSIVE rapportée par Marie JACQUES , une interview de Cécile Duflot par Michel Urvoy
Web Ouest France Mercredi 09 novembre 2011
Cécile Duflot, secrétaire nationale d’EELV, ne veut pas entendre parler de l’EPR.
Cécile Duflot, la patronne d’Europe Écologie, se montre très ferme, alors qu’il reste une semaine pour s’entendre avec le PS sur un programme et les législatives.
Que François Hollande soit favorable à l’EPR de Flamanville, ce n’est pas nouveau ?
En 2004 et 2008, le PS s’était exprimé contre l’EPR.
Depuis les coûts ont doublé et des problèmes importants de sécurité ont été soulevés.
Soit on le fait, soit on ne le fait pas. Il ne peut pas y avoir de compromis…
Impossible, en effet, de construire un demi-EPR.
Les EPR de Finlande et de Flamanville accumulent surcoûts et retards, l’EPR perd tous les marchés et une majorité de projets sont repoussés. Il sera une catastrophe industrielle comparable au Concorde ou au Rafale.
Peut-il y avoir un compromis sur une transition énergétique, en mettant l’EPR entre parenthèses ?
On ne peut pas dire que l’on sort du nucléaire et vouloir mettre en place un EPR qui fonctionnera soixante ans. L’EPR n’est pas une parenthèse.
Plus largement, peut-il y avoir un accord gouvernemental global, actant certains désaccords. L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes par exemple…
Nous voulons un accord entre Europe Écologie-Les Verts et le PS. Pas une liste de désaccords. Cet accord serait nécessairement un compromis. Nous y sommes prêts, mais il ne peut y avoir de renonciation à nos convictions propres.
Propos recueillis par Michel URVOY.
Retrouvez demain l’intégralité de l’interview dans l’édition du 10 novembre.