Images récente de vapeurs radioactives au dessus des réacteurs de Fukushima début juillet
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=TCEb0BahB30
Chaque jour, un peu plus de radioactivité s’étend sur le Japon et ailleurs ….
500 jours après l’explosion du réacteur n°. 3 de Fukushima, le site recrache toujours 10 millions de Bq/h de radio-césium par Gen4 Publié le 26 juillet 2012
Le site de Fukushima-Daiichi relâche toujours des doses colossales de radionucléides
La bonne manière – selon Tepco – de voir les choses, c’est que les réacteurs éventrés de Fukushima-Daiichi ne rejettent « plus » aujourd’hui qu’environ 80 millions de fois moins de radio-césium qu’à la mi-mars 2011, lors de la phase aiguë de la crise nucléaire Japonaise.
La « mauvaise » manière de voir les choses c’est que ces rejets estimés par Tepco à environ 10 MBq/h de radio-césium sur le mois de juin 2012 (1) représentent en une heure ce qu’un réacteur nucléaire français rejette en aérosols sur une période de 10 années, (2) et que ce chiffre n’a pas diminué depuis février 2012 !
Le pire, c’est qu’il n’y a rien d’autre à faire que d’attendre !
D’après le tristement célèbre Matsumoto, Directeur général de Tepco confirmé à son poste par la récente AG des actionnaires donc de facto par le gouvernement Nippon, il serait possible que : « Le césium qui était retombé dans les bâtiments se soit de nouveau déplacé », autrement dit que les rejets ne soient pas près de diminuer, sachant qu’il resterait actuellement environ 150 kg de radio-césium dans l’inventaire isotopique des trois réacteurs (source : AIPRI) et qu’une trentaine de kilos à peine se seraient dispersés à ce jour sous forme d’aérosols.
L’ex-réacteur n°. 2, principale cause de rejet de radio-césium
Environ 80% du césium dispersé au cours du mois de juin 2012, soit 5.76 GBq, proviennent de l’ex-unité n°. 2 de Fukushima-Daiichi, dont il semble qu’une fissure laisse échapper la radioactivité au niveau de la dalle du plancher technique. C’est une information qui semble confirmer que la présence de travailleurs au niveau de l’étage technique de l’unité n°. 2 n’est pas souhaitable, et ce pour des dizaines d’années !
(1) Soit 7.2 GBq pour le mois de juin 2012
(2) SFEN, 2011, par. 2.3, terme-source de rejets aérosols par réacteur et par an : 0.001 GBq