Après l’avoir nié hier sur France Inter, Nicolas Sarkozy a reconnu ce matin sur RMC que des discussions avaient été engagées avec Tripoli pour la construction d’un réacteur nucléaire destiné à faire fonctionner une usine de dessalement d’eau de mer. France Info 18 avril 2012
Le 10 décembre 2007, Mouammar Kadhafi est accueilli à l’Elysée par Nicolas Sarkozy ; il est en visite en France et l’on se souvient qu’il a planté sa tente dans les jardins de l’hôtel Marigny, résidence officielle des hôtes de France.
Le 10 décembre, au cours d’une conférence de presse, le président Sarkozy annonce que « la France signera des contrats de collaboration pour une usine de dessalement de l’eau de mer avec un réacteur nucléaire« . Un document distribué à la presse évoque même la fourniture « d’un ou plusieurs réacteurs pour le dessalement d’eau de mer ».
Le 21 octobre 2010, quelques mois seulement avant la révolution du peuple libyen, le ministre de l’Industrie Christian Estrosi est en Libye, où il signe avec Tripoli un accord de coopération commerciale. Le texte recouvre les secteurs des transports, de la santé, de la construction, des hydrocarbures, mais également l’énergie nucléaire civile.
« Non » sur France Inter, « oui » sur RMC
Invité de France Inter mardi matin, Nicolas Sarkozy dément qu’il ait « jamais été question de vendre une centrale (nucléaire) à M. Kadhafi », avec lequel il affirme n’avoir pas « frayé ».
Il est temps que la campagne se termine et qu’on l’envoie…chez lui