Selon le Times of India, le petit « Japon » de Chennai est censé être une ville de 40000 habitants comportant des installations résidentielles et industrielles pour les investisseurs japonais.
Cette ville que certains japonais appellent déjà«l’arche de Noda » (cf.Noah l ‘arche) serait réservée aux investisseurs.
Mais attention… elle est située à 70km du futur surgénérateur indien et à 700 km à l’est du projet d’EPR français…. la scoumoune quoi…
Quant aux personnes pauvres, elles sont susceptibles d’être abandonnés dans l’île contaminée.
( Source ) Iori Mochizuki
La fuite vers l’étranger.
D’une capacité de 50.000 personnes et d’une superficie d’environ 2 km², cette « station balnéaire de qualité Japonaise » offrira tout le luxe de la vie moderne, « parc industriel, hôpital, galeries marchande, mini-golf ». Certains au Japon y voient un plan de l’élite Japonaise en vue d’ abandonner le navire.
Les lignes de crédits que la banque du Japon a ouvert pour favoriser les échanges avec l’Inde ( 15 milliards de $) et la Corée du sud (70 milliards) indignent la population qui s’attendait à ce que la priorité aille à la reconstruction et la décontamination des zones dévastées au Japon même et à l’évacuation des zones trop fortement contaminées encore habités.
Bref, selon que vous serez puissant ou misérable, vous cohabiterez avec des becquerels ou vous jouerez au golf dans une station balnéaire bien loin de Fukushima.
Une ville balnéaire où vos enfants ne risqueront pas de jouer dans des bacs à sables rayonnant 20 µS/h, la norme pour le reste des enfants japonais.
Elle est pas belle la mondialisation ?
Cette nouvelle laisse Jeudi rêveur: imaginons un accident à la Hague ou à l’EPR de Flamanville,…. un nouveau Paris à ????? pour les investisseurs et les élus nucléocrates?
Le premier réacteur à neutrons rapides de l’Inde, près de Chennai, risque de devenir critique début 2013 (Le terme « critique », dans le sens de criticité ?)
Traduction de Helios du Bistro Bar Blog: Je ne peux m’empêcher de penser que c’est un juste retour des choses. Mais c’est peut-être ce que le gouvernement et les élites corporatives (particulièrement dans l’industrie nucléaire) japonaises veulent de toutes façons, pouvoir remplacer le réacteur à neutrons rapides si besoin.
Le premier prototype de réacteur à neutrons rapides (RNR) en Inde deviendra critique début 2013, avec une nouvelle capacité commerciale qui doit démarrer en mars 2015 dans la circonscription de Kalpakkam à Tamil Nadu, à environ 70 km au sud de Chennai (nouveau nom de Madras), où le gouvernement et l’industrie japonais doit installer une »ville japonaise » où les expatriés japonais pourront vivre dans le luxe avec leurs propres hôpitaux et leurs centres commerciaux, leur parcours de golf.
Un réacteur à neutrons rapides utilise du sodium liquide comme refroidisseur, exactement comme celui de »Monju » au Japon. Je suis bien sûr que les indiens, tout comme les japonais avant eux, pensent qu’ils sont différents, et feront les mêmes stupides erreurs que les américains (Three Mile Island), les russes (Tchernobyl) et les japonais (Fukushima). Pas besoin de parler le projet de réacteur à neutrons rapide de »Monju » qui n’a eu que des ennuis.
Il n’y a plus qu’à guetter les cyclones et tsunamis qui seront causés par le prochain super tremblement de terre en Indonésie…
De Zeenews.com (21 janvier ) :
Chennai : le premier prototype indien du réacteur à neutrons rapides de 500 Mégawatts, en cours d’installation près d’ici à Kalpakkam, va probablement devenir critique en début d’année prochaine et on attend une nouvelle production d’électricité commerciale en mars 2015.
Le premier réacteur à neutrons rapides va devenir critique début 2013
»Les activités de construction approcheront de la fin en fin d’année 2012. Le chargement d’une partie du combustible est attendue durant le premier trimestre de l’année prochaine et le réacteur deviendrait critique, » a déclaré S.C. Chetal, directeur du centre Indira Gandhi pour la recherche atomique, qui a conçu le RNR.
Chetal est également directeur du Bharatiya Nabhikiya Vidyut Nigam Ltd (BHAVINI), une société du secteur public sous l’égide du directorat de l’énergie atomique (DAE), à qui on a donné la responsabilité de construire des centrales de réacteurs rapides dans le pays.
Le RNR permet une production de courant moins onéreuse que par les sources conventionnelles.
Un réacteur à neutrons génère plus de matériaux par réaction de fission nucléaire qu’il n’en consomme. La réaction produit de l’énergie qui est utilisée sous forme d’électricité. Les réacteurs rapides en Inde seront chargés d’un mélange de plutonium et d’oxyde d’uranium.
Tant que le réacteur fera une fission du plutonium pour une production de courant, il générera plus de plutonium qu’il n’en consomme. Le plutonium d’origine provient de l’uranium naturel.
Le surplus de plutonium provenant de chaque RNR peut être utilisé pour installer davantage de réacteurs de ce type et agrandir la capacité nucléaire selon les besoins énergétiques de l’Inde.
Les réacteurs rapides sont la clé du programme d’énergie nucléaire en trois étapes, qui comprend comme première étape des réacteurs à eau pressurisée, des RNR en deuxième étape et enfin des systèmes basés sur le thorium. En 1985, l’Inde est devenue le 6ème pays au monde à acquérir cette technologie.
Le gouvernement a déclaré au parlement que le RNR devrait commencer une production commerciale en mars 2015. Les scientifiques nucléaires malgré tout sont d’avis que la production peut se faire même avant cette date.
Selon Prabhat Kumar, le directeur du projet BHAVANI, les travaux de construction du RNR seront terminés en septembre de cette année et les tests des différents systèmes se termineraient en décembre 2012 ou janvier 2013.
»Il n’y a pas de décalage de temps énorme entre le fait que le RNR devienne critique et le démarrage de sa production commerciale étant donné que c’est un réacteur récemment conçu. Plusieurs petits tests de combustible seront faits sur le réacteur. Puis une augmentation graduelle des tests d’ingénierie serait effectuée, » a déclaré un scientifique nucléaire à IANS, préférant l’anonymat.
»Une année de tests sera suffisante après que le réacteur ait atteint la criticité », a-t-il remarqué.
Interrogé sur le délai pour la production commerciale, Chetal a dit : »Le RNR est le premier du genre dans le pays et nous voulons être sûrs du fonctionnement de chacun de ses systèmes. »
Selon lui, avec un chargement d’une partie du combustible, les systèmes du réacteur seront contrôlés en augmentant la production du courant de manière graduelle.
Il n’est pas d’accord sur le fait qu’un délai dans la production commerciale du RNR aurait un impact sur les deux prochains réacteurs rapides qui sont prévus à Kalpakkam.
»Les modifications de conception réalisées dans les deux réacteurs proposés ne seront pas les premières de ce genre. Ce seront des réacteurs commerciaux. Comme le RNR est nouveau, nous voulons être sûrs de ses systèmes, » a ajouté Chetal.
Le gouvernement a alloué un crédit pour les activités de pré-projets pour les deux unités supplémentaires de 500 MW.
L’emplacement de ces réacteurs supplémentaires est encore à finaliser.
IANS (Indo-Asian News Service)
Merci à Helios du Bistro Bar Blog, !