Naval Énergies stoppe l’hydrolien, l’usine de Cherbourg dans le flou. Sans perspective d’avenir, l’industriel a annoncé, ce jeudi 26 juillet 2018, l’arrêt de ses investissements dans l’hydrolien. Une mauvaise nouvelle pour Cherbourg qui a pourtant inauguré une usine il y a un mois. Ouest France
Naval Énergies a annoncé, ce jeudi 26 juillet 2018, mettre fin à ses investissements dans l’hydrolien. Une très mauvaise nouvelle pour Cherbourg où la première usine d’assemblages d’hydroliennes au monde avait été inaugurée le 14 juin 2018, sur le port. Une usine de 5 500 m² qui devait pouvoir produire une hydrolienne toutes les deux semaines. Soit 25 par an.
« Une décision qui s’impose à nous »
Mais les annonces du gouvernement pour les appels d’offres commerciaux se faisaient attendre. Naval Énergies ne pouvait plus attendre davantage . « La décision n’a pas été facile à prendre et on le fait avec pas mal de regrets mais elle s’impose à nous aujourd’hui pour préserver la capacité de l’entreprise à se développer , regrette Laurent Schneider-Manoury, président de Naval Énergies. La dégradation de la situation du marché, en France et dans le monde tout au long de ces derniers mois, s’est traduite par une absence de perspectives commerciales qui ne nous permet pas de financer seuls plus longtemps le développement des activités hydroliennes. »
Une dizaine de personnes travaillaient pour Openhydro, filiale de Naval Énergies, à Cherbourg. L’industriel réfléchit actuellement à leur avenir ainsi que celui de l’usine.