Après avoir claqué la porte des trois commissions locales d’information en septembre 2014, faute de dialogue, l’Acro, le Crilan, le Crepan-Fne et Greenpeace reviennent. Vendredi 04 septembre 2015 Cherbourg-Octeville
Ils ont opté, pendant un an, pour la politique de la chaise vide. Les quatre associations de protection de l’environnement (le Crilan, l’Acro, le Crepan-FNE et Greenpeace) reviennent autour de la table des trois commissions locales d’information (Cli) du Nord-Cotentin : celle d’Areva La Hague, celle de la centrale de Flamanville et de celle de l’Andra.
Informer la population
Pour mémoire, les Cli sont des instances dont l’objectif est d’informer la population sur ce qui se passe dans les installations nucléaires de base. Il existe environ 70 Cli en France. Ces commissions sont composées de quatre collèges : les élus, les syndicats, les experts scientifiques, et les associations de protection de l’environnement. Elles se réunissent régulièrement et invitent les exploitants des centrales et des usines à s’exprimer devant elles. L’ASN, l’autorité de sûreté nucléaire, est également présente. Les Cli produisent des documents distribués à la population ou relayés sur le Net.
Renouvellement des Cli
L’an dernier, les associations de défense déploraient le manque de dialogue et surtout, l’absence de pluralité des points de vue dans les publications des Cli. Avec l’élection du nouveau conseil départemental, de nouveaux présidents ont été nommés : Yveline Druez pour l’Andra ; Pierre Bihet pour Areva et Valérie Nouvel pour Flamanville. Forts de ce renouvellement et des engagements de Philippe Bas, le président du conseil départemental, en faveur d’une expression pluraliste dans ces commissions, les anti-nucléaires ont décidé de revoir leur position. Une période test jusqu’au printemps 2016.
par Sarah CAILLAUD. Ouest-France
Voir aussi:
La carte de Fukushimanche ou carte des sites nucléaires du Cotentin