Après les militants antinucléaires allemands, c’est au tour des politiques à Berlin d’exiger de F
rançois Hollande qu’il tienne sa promesse électorale. La ministre allemande de l’Environnement vient d’écrire à sa consœur française, Ségolène Royal, la pressant de fermer la plus vieille centrale française au plus vite. Le ton s’est nettement refroidi à Berlin à mesure que l’échéance de 2016 (date à laquelle Fessenheim doit être fermée) approche. Et les dernières déclarations de la ministre française de l’Environnement ne sont pas faites pour le réchauffer. Claire Stam Novethic
Le ton est courtois. Mais le propos est ferme:
« je vous prie de m’informer du calendrier et des procédures que vous avez l’intention de suivre pour l’arrêt de Fessenheim ».
En service depuis 1977 et dotée de deux réacteurs d’une puissance de 900 mégawatts chacun, Fessenheim se trouve à… 1,5 km de la frontière allemande et à 20 km de Fribourg-en-Brisgau où vivent 1.6 millions de riverains inquiets.