La ville de Plymouth, au sud de la Grande-Bretagne, dans le Devon, est sans doute passée à côté d’un accident nucléaire majeur, le 29 juillet 2012, vient de révéler notre confrère britannique the Independant. Cet accident, intervenu le 29 juillet 2012, vient tout juste d’être révélé par la presse britannique.
Ce jour là, deux sous marins nucléaires en maintenance lourde, dans la base de Devonport, ont été victimes de la panne simultanée des circuits de refroidissement de leurs coeurs nucléaires respectifs.
Leurs circuits primaires et secondaires, sont en effet tombés en panne, du fait d’une panne de l’approvisionnement électrique principal, puis des générateurs diesel de secours, sensés faire fonctionner ces circuits.
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Si un sous-marin nucléaire est autonome au niveau du refroidissement de son réacteur en navigation, il n’en est rien à terre, lors des opérations de maintenance lourdes, touchant son coeur nucléaire, lors desquelles il doit se brancher à un système extérieur, qui prend le relai de ses propres systèmes.
Deux sous-marins étaient branchés à ce système défaillant, ce fameux 29 juillet.
Il va sans dire que cet accident gravissime aurait pu avoir des conséquences très graves, Devonport se trouvant au coeur de la ville de Plymouth. En bref, un nouveau Fukushima, mais dans une zone urbanisée…
Si l’accident a pu être maîtrisé grâce au sang froid des opérateurs présents, qui a tout de même duré plus de 90 minutes, et laisse les spécialistes perplexes.