Ça bouge du coté du Japon, qui pourrait sacrifier Monju (réacteur 4 ème génération aux échecs successifs ) et ITER en France
Monju, est un prototype japonais de réacteur à neutrons rapides situé à environ 300 miles au sud-ouest de Fukushima. Il est bâti sur une faille sismique.
Rempli de plutonium il est l’élément le plus meurtrier sur la planète.
Monju est construit sur un modèle comparable au réacteur Superphenix abandonné par la France. Techniquement, comme pour l’EPR il a un système d’ accélérateurs et de freins pouvant rester gravement en panne ( grappes de contrôle).
Il a subi une grosse panne en 1995 avant d’être remis en service en 2010. Dernièrement il a pu être stoppé après 24 tentatives (et le « suicide » du chef de service en janvier dernier) pour récupérer la grue de 3 tonnes et le couvercle du réacteur tous deux tombés dans le réacteur refroidi au sodium liquide.
Pendant plusieurs semaines il a menacé d’entrer en fusion et présentait un risque sérieux d’explosion.
En cas d’accident, comment éteindre 5000 tonnes de sodium, qui s’enflamment au contact de l’air et explosent au contact de l’eau, pendant que le réacteur part en excursion et bombarde la planète de neutrons rapides contre lesquels rien ne pourra nous protéger?.
Le gouvernement japonais doit décider s’il ouvre des crédits pour réparer à nouveau ce réacteur ou l’abandonner définitivement.
Un comité demande l’arrêt des financements de programmes nucléaires
Ils souhaitent également l’annulation ou la réduction des dépenses consacrées au projet de réacteur nucléaire à fusion Iter (réacteur thermonucléaire expérimental international), actuellement en construction en France à côté de Cadarache. Ce dernier vise à faire de la fusion thermonucléaire une source d’énergie illimitée en étant une alternative aux centrales nucléaires, qui fonctionnent avec la fission d’atomes lourds et créent des déchets. L’Unité de revitalisation du gouvernement a pour objectif d’étudier au cas par cas l’utilité des projets initiés par les gouvernements dans plus d’une dizaine de secteurs, dont les sciences, l’éducation et les télécommunications ».
Ça bouge du coté du Japon, et qu’en pense Hollande qui n’a renoncé ni à Astrid (réacteur 4 eme génération ex Superphenix ) , ni à ITER?