Fukushima: la catastrophe nucléaire sans fin

 L’ancien maire de Futaba à Fukushima, Idogawa san continue d’appeler au secours dans les rues de Tokyo…
« Les gens de Fukushima continuent de pleurer. Ils ne savent pas quoi faire. Aidez nous s’il vous plait! Nous ne pouvons pas laisser les enfants s’irradier. Nous aussi nous sommes des citoyens comme vous! « .
La voix de Idogawa san se fond aux murmures de la mégalopole. Quelques mains serrées, d’âmes compatissantes ayant reconnu cet homme honorable. Les autres continuent leurs chemin, ne prêtent pas attention au message, pourtant crucial, provenant des bas fond d’un Japon en perdition.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=kNGH17igez8#at=707

Nous qui savons ce qui se passe au Japon, témoignons nous aussi afin que personne ne puisse penser que les » incidents de fukushima »  selon la pudique expression de l’ambassade de France au Japon, sont clos. Au contraire la catastrophe est toujours en cours et les humains en sont les victimes innocentes.

Quel maire en France peut il soutenir le nucléaire quand on entend la voix de Monsieur le maire de Futuba?

Y aura t il des candidats maires aux municipales de  2014 en France  pour se prononcer contre cette énergie mortifère?

Nouveau dégagement de vapeur à la centrale nucléaire de Fukushima

Le Monde.fr avec AFP  23.07.2013

Une nouvelle émission de vapeur, la deuxième en une semaine, s’est déclenchée mardi 23 juillet pendant quelques heures autour du bâtiment du réacteur n° 3 de la centrale nucléaire de Fukushima.

La vapeur a été aperçue autour du cinquième étage du bâtiment éventré à partir de 9 heures, heure locale (2 heures, heure française), a précisé la compagnie exploitante Tokyo Electric Power (Tepco).

Le réacteur 3 fonctionnait avec du MOX au plutonium et on peut penser que le corium qui est par nature incontrôlable entre en criticité de temps à autre et produit ces dégagements.

Tepco reconnaît des fuites radioactives dans le Pacifique  

Le Monde.fr avec AFP | 22.07.2013

L’opérateur Tepco a reconnu lundi pour la première fois que des eaux souterraines radioactives accumulées au pied de la centrale accidentée de Fukushima avaient fui dans l’océan Pacifique voisin. Cet aveu intervient au lendemain d’élections sénatoriales qui ont vu la victoire du parti libéral-démocrate (PLD, droite) du premier ministre Shinzo Abe, largement pro-nucléaire.

Tokyo Electric Power (Tepco) qui gère la centrale accidentée Fukushima Daiichi avait annoncé au début juillet que de fortes doses d’éléments radioactifs toxiques avaient été détectées dans ces eaux souterraines. Elle avait notamment fait état d’une multiplication par 110 du niveau de césium 134, mesuré dans un puits de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer.

http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2013/07/22/fukushima-tepco-reconnait-des-fuites-radioactives-dans-le-pacifique_3451091_3244.html

Dans une tranchée souterraine près de la centrale, de l’eau a 2 300 000 000 bq/l (2,3 milliards de bq/l) vient d’être découverte.

Euh… on sait que c’est cela qui fuit dans l’ocean. Maintenant, on prie pour que les nappes phréatiques ne soient pas atteintes trop rapidement. Sinon, le sarcophage soutterrain, et meme le gel chimique de la terre cote mer, c’est impossible. tepco a abandonne tout projet, faute de main-d’oeuvre (et de moyens financiers).
http://headlines.yahoo.co.jp/hl?a=20130727-00000026-mai-env

Fukushima : 2 000 travailleurs exposés à un cancer de la thyroïde

Par Audrey Garric Le Monde.fr | 19.07.2013

La révélation devrait faire l’effet d’une bombe. La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a annoncé, vendredi 19 juillet, que près de 2 000 travailleurs de la centrale accidentée de Fukushima présentaient un risque accru de cancer de la thyroïde, soit 10 % des personnes ayant travaillé sur le site.

L’opérateur japonais a réalisé des examens sanitaires pour 19 592 de ses travailleurs – 3 290 employés de la firme et 16 302 employés d’entreprises sous-traitantes. Résultat : 1 973 ouvriers ont vu leur thyroïde exposée à des doses cumulées de radiations supérieures à 100 millisieverts. Un niveau au-delà duquel un risque accru de développer un cancer a été démontré par les études épidémiologiques – la dose normale reçue par l’organisme étant de 1 millisievert par an.

http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2013/07/19/fukushima-2-000-travailleurs-presentent-un-risque-accru-de-cancer-de-la-thyroide_3450216_3244.html

 

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