Greenpeace: les fabricants de réacteurs nucléaire doivent participer aux coûts des accidents

Les militants anti-nucléaires ont lancé ce mardi une campagne mondiale pour exhorter les gouvernements à forcer les fabricants de réacteurs nucléaires à assumer une partie des coûts des accidents. TOKYO —JAPANTODAY – National – 20 fev. 2013 ( 12 ) © 2013 AFP

Greenpeace a déclaré que dans de nombreux pays les accidents nucléaires relèvent de la responsabilité des opérateurs mais que les lois limitent leur responsabilité, laissant les contribuables payer la facture des indemnisations.

Dans le même temps, les fournisseurs de réacteurs nucléaires, y compris General Electric, Toshiba et Hitachi, entreprises impliquées dans la conception et la réalisation des unités nucléaires de Fukushima, sont souvent légalement protégées contre le partage des conséquences des accidents impliquant leurs produits.

Il n’y a eu aucune proposition disant que les fusions nucléaires consécutives au tsunami ayant frappé la centrale il y a presque deux ans aient été en aucune façon de la faute de ces sociétés.

“L’industrie nucléaire échappe à toute responsabilité lors des grands accidents” déclare Aslihan Tumer du groupe de pression.

“Toutes les entreprises au monde et toutes les technologies comportent certains niveaux de risques en cas d’accident.

“Cependant, il n’y a qu’à l’industrie nucléaire qu’on permet d’éviter ce risque en dépit des gros impacts à long terme et trans-frontaliers que ces accidents provoquent.”

La campagne du groupe vise à sensibiliser le public a fait que ces mêmes compagnies qui fabriquent des téléviseurs et réfrigérateurs sont aussi celles qui construisent des centrales nucléaires, pointent les militants qui espèrent que cette pression sociale forcera les entreprises à repenser leur stratégie nucléaire.

Environ 19 000 personnes ont été tuées et des centaines de milliers se sont retrouvées à la rue en mars 2011 lorsque l’énorme tsunami a frappé le Japon, inondant les systèmes de refroidissement des réacteurs et dispersant de la radioactivité sur une grande surface.

Il n’y a eu officiellement aucune mort imputable directement à l’accident nucléaire de Fukushima mais les moyens de subsistance de beaucoup ont été détruits.

L’opérateur de Fukushima, Tokyo Electric Power (TEPCO), assume la responsabilité juridique de l’indemnisation de ceux touchés par l’accident, selon les lois japonaises.

Le gouvernement nippon a accepté de libérer 3,24 trilliards de yens de fonds publics pour aider TEPCO après avoir mis l’entreprise sous le contrôle de l’état.

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Le lecteur notera les formules alambiquées employées par ce quotidien pour ne pas avoir à écrire les mots « victime » et « nationalisation », ainsi que pour donner l’impression fausse que les indemnisations sont bien payées par Tepco et non pas les contribuables, donc que cette campagne ne concernerait pas le Japon et enfin que fusions nucléaires ne sont aucunement imputables à Tepco mais 100% du fait du tsunami.

Or

1- Cette catastrophe a fait et continue encore de faire des victimes (le site diffuse TOUJOURS de grandes quantités de radioactivité dans l’atmosphère TOUS LES JOURS),

2- Aucun réacteur n’avait encore officiellement connu de fusion nucléaire avant le 14 mars, soit 3 jours après la fin du tsunami. Donc, si le tsunami n’était plus là, la situation était entre les mains de qui ?

3- Le fait de renflouer Tepco sur fonds publics pour soi-disant payer des indemnisations (qui n’ont pas encore été délivrées) sur de l’argent public revient à 100% à remettre la facture du désastre aux contribuables, donc la loi japonaise est contournée au plus haut niveau.

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