Fukushima, une population sacrifiée: Dimanche 6 janvier de 13:00 à 14:00 sur La Chaîne parlementaire

Depuis le 11 mars 2011, le Japon vit avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Car la centrale nucléaire de Fukushima, endommagée par le séisme et le tsunami qui ont ravagé l’archipel, continue de fuir. Les mesures prises dans les semaines qui ont suivi le drame se sont révélées inefficaces. Conséquence directe du tsunami, 20 000 personnes ont trouvé la mort. Mais les retombées radioactives sont bien plus dévastatrices et dureront des dizaines d’années. L’accident nucléaire, classé au niveau 7, le plus élevé, continue, un an après, de mettre en danger la vie des Japonais. Sur place, les habitants s’organisent différemment. Mais de nombreuses questions restent en suspens. La critique TV de Télérama du 11/08/2012

Un an après la catastrophe nucléaire, la région de Fukushima s’est transformée en vaste sanctuaire radioactif. Un désastre écologique qui a rendu la pêche et la culture des terres impossibles. Un million de Japonais sont exposés aux fortes radiations, le gouvernement n’ayant pas pris les mesures d’évacuation nécessaires. C’est le constat alarmant d’experts indépendants français, qui contredisent les rassurantes conclusions officielles. Face à ce danger invisible, la société civile demande des comptes, réclamant une meilleure prise en charge des victimes par l’Etat.

Ce documentaire a le mérite de mettre en lumière les conséquences dramatiques de l’accident. Un an après, le niveau de ­radioactivité n’a pas baissé, la centrale fuit, et les populations les plus concernées ont été relogées à peine plus loin, sans tenir compte de l’avis des scientifiques. Intéressant quand il montre les opérations — inefficaces — de décontamination, le documentaire se penche surtout sur l’amplification du mouvement antinucléaire et sur l’avenir des jeunes générations, premières victimes de la catastrophe. — Etienne Bouche

 

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